La Confrérie Marie Corédemptrice

La Confrérie Marie Corédemptrice de la paroisse Saint-Eugène – Sainte-Cécile est une confrérie du saint Rosaire, rassemblant des paroissiens de tous âges et de tous états de vie. Elle a été fondée pour se préparer spirituellement aux grands combats à venir, de l’Eglise et dans le monde, et de préparer par la prière la proclamation du dogme de Marie, Corédemptrice et Comédiatrice de son Fils.

 

Une confrérie inscrite dans la tradition mariale

La Confrérie Marie-Corédemptrice s’inscrit dans la grande Tradition mariale de l’Église catholique, marchant à la suite et sur les pas de grands saints qui, de tout temps, ont vénéré et approfondi le mystère de la Mère de Dieu comme chemin privilégié menant à son Fils, tels saint Cyrille d’Alexandrie, saint Bernard, saint Jean Eudes, saint Louis-Marie Grignion de Monfort, saint Maximilien Kolbe…
Elle se place résolument dans le courant marial qui considère la Très Sainte Vierge Marie comme une créature tout à fait à part : en tant que Mère de Dieu, elle est une créature d’une sublimité bien au-delà de l’Ordre angélique, participant, par son Oui à l’Incarnation du Verbe divin, à l’Ordre de l’Union hypostatique, manifesté et révélé dans le mystère de l’union parfaite et indissoluble du Cœur-Sacré de Jésus et du Cœur Immaculé de Marie.

 

Disciples de Saint Louis-Marie Grignion de Montfort

Dans sa constitution apostolique Ineffabile Deus, définissant ex cathedra le dogme de l’Immaculée Conception de Marie et promulguée le 8 décembre 1854, le Pape Pie IX ne s’exprimait pas autrement quand il écrivait : « Puisant dans les trésors de sa divinité, Dieu combla la Mère de son Fils, bien plus que tous les esprits angéliques, bien plus que tous les saints, afin qu’elle fût toujours dans une telle plénitude d’innocence et de sainteté qu’on ne peut, au‑dessous de Dieu, en concevoir une plus grande, et que nulle autre pensée que celle de Dieu même ne peut en mesurer la grandeur. »

Parmi les privilèges dont Dieu a doté la Theotokos (Mère de Dieu) et que l’Eglise a progressivement et officiellement reconnus (Immaculée Conception, Virginité perpétuelle, Assomption auprès de son Fils dans l’Eternité), il en est un qu’il nous tarde de voir proclamer : celui de la Corédemption de Marie, à la fois parce qu’il est le couronnement des autres titres de la Sainte Vierge, et tout spécialement celui de Mère de Dieu, mais aussi parce qu’en cette période d’agonie de l’Eglise défigurée par les hérésies et les apostasies, il est devenu urgent de promouvoir la dévotion en Marie souffrant au pied de la Croix à la vue de la Passion de son Fils, et en totale union avec celle-ci.

De façon plus précise, la Confrérie de Marie Corédemptrice de la Paroisse Saint-Eugène – Sainte-Cécile, assumant son ancrage français, désire recueillir et mettre de nouveau en valeur spécialement les immenses richesses de la théologie mariale de l’Ecole française de spiritualité, éclipsée au cours des dernières décennies, particulièrement représentée par les enseignements de saint Jean Eudes et de saint Louis-Marie Grignion de Monfort. Aussi, voulant reprendre la mission d’évangélisation de ce dernier, la Confrérie est avant tout une confrérie du saint Rosaire, inspirée par ces paroles de Saint Louis-Marie Grignion de Montfort dans Le Secret Admirable du Très Saint Rosaire :

« La Sainte Vierge révéla un jour au bienheureux Alain de la Roche qu’après le saint sacrifice de la messe, qui est la première et la plus vive mémoire de la passion de Jésus-Christ, il n’y avait point de dévotion plus excellente et plus méritoire que le Rosaire, qui est comme une seconde mémoire et représentation de la vie et de la passion de Jésus-Christ. »

« … Comment abattre les forces de Satan ?  La sainte Vierge, protectrice de l’Eglise, n’a point donné de moyen plus efficace pour apaiser la colère de son Fils, pour extirper l’hérésie et réformer les mœurs des chrétiens que la confrérie du saint Rosaire… » [1]

[1]-Les deux citations sont de Saint Louis-Marie Grignion de Montfort dans Le Secret Admirable du Très Saint Rosaire, Troisième Dizaine : L’excellence du Saint Rosaire dans la méditation de la vie et de la Passion de Notre-Seigneur Jésus-Christ. La lecture de ce livre est hautement recommandée afin, justement, de pénétrer ce ‘secret admirable’ qu’est la prière du Rosaire.

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Affiliation à la Confrérie

La spécificité de la Confrérie Marie Corédemptrice, avec sa spiritualité, ses références et ses objectifs, est exposée ci-dessus et détaillée dans les pages « La corédemption » et « Les chapelets ».

Si vous désirez faire partie de cette armée du Rosaire et devenir membre de la Confrérie, vous pouvez vous inscrire en envoyant le bulletin d’adhésion en pièce jointe après l’avoir téléchargé à partir du lien ci-dessous, rempli et signé.

Consécration mariale

Les personnes peuvent faire leur Consécration mariale selon la formule de saint Louis-Marie Grignion de Monfort lors des journées de récollection de la Confrérie.

Pour réaliser cette Consécration, il est demandé au préalable de vous inscrire auprès de Mme Darantière, et de faire en privé la préparation de 33 jours telle que fixée par saint Louis-Marie.

Les consécrations mariales se font lors des journées de récollection trimestrielles. (Voir la page Récollections mariales.)

Vous pouvez télécharger le texte de cette préparation de 33 jours.

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Gérer le consentement

 

« Le Rédempteur se devait, nécessairement, d’associer sa Mère à son œuvre. C’est pour cela que nous l’invoquons sous le titre de Co-rédemptrice. Elle nous a donné le Sauveur. Elle l’a conduit à son œuvre de rédemption jusqu’à la Croix. Elle a partagé avec lui les souffrances de l’agonie et de la mort en lesquelles Jésus consommait le rachat de tous les hommes.»

Pape Pie XI, allocution du 30 novembre 1933

LE LIEU

Paroisse Saint-Eugène – Sainte-Cécile

4, rue du Conservatoire (Paris 9e)